Depuis un an, Grisoni-Zaugg SA possède 20 vélos électriques à disposition de ses collaborateurs. Luc Giroud, directeur d’exploitation et instigateur du projet vélo, tire un premier bilan de cette expérience.

Qu’est-ce qui avait incité Grisoni-Zaugg SA à acquérir des vélos électriques ?

Avec la possibilité de se déplacer à vélo électrique, nous offrons à nos collaborateurs quelque chose qui leur fait du bien. C’est beaucoup plus relax de rentrer chez soi à vélo qu’en voiture. Cette offre s’adresse avant tout à nos employés administratifs et techniques qui passent beaucoup de temps assis à un bureau et pour qui une activité physique est bénéfique. Un à trois vélos sont à disposition sur nos différents sites.

Après un an d’expérience, le taux d’utilisation des vélos est-il à la hauteur de ce que vous imaginiez ?

Nous sommes globalement très contents de cette proposition. Reste que l’utilisation est très variable en fonction des sites. A Genève, où nous répondions à une demande de nos collaborateurs, les vélos sont utilisés en permanence. En Gruyère, leur occupation est assez élevée aussi. En revanche, sur un site comme Chavornay, où les employés habitent plus loin de nos locaux et où les chantiers sont davantage dispersés, les vélos sont moins appropriés.

Vos vélos sont-ils utilisés uniquement pour les déplacements professionnels ?

Nous avons mis en place un système de réservation. Nos collaborateurs peuvent utiliser les vélos pour venir au travail et rentrer à la maison, pour se rendre à un rendez-vous de chantier ou pour aller manger en ville. Nous les mettons aussi volontiers à disposition durant les week-ends pour les loisirs. Du moment qu’ils sont là, autant qu’ils servent. D’ailleurs, certains de nos collègues ont été tellement convaincus par leurs essais qu’ils ont acheté leur propre vélo électrique.

Se déplacer à vélo permet aussi un geste pour l’environnement. 

Cela a-t-il pesé sur la balance au moment de lancer ce projet ?

Ce geste fait partie d’une sensibilité globale et d’une direction dans laquelle Grisoni-Zaugg SA souhaite aller. Mais nous sommes bien conscients que ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan et que notre impact est lié à notre parc de camions et de machines qui ne pourra pas être remplacé par des vélos électriques. Si nous avons investi dans une flotte de vélos, c’est davantage pour le bien-être de nos collaborateurs.

Est-ce que vous profitez vous-même de cette offre ?

Je suis un utilisateur convaincu depuis de nombreuses années. Je roule près de 40’000 km en voiture par année, mais dès que je peux je lui préfère le vélo. La semaine dernière, je me suis rendu à un rendez-vous professionnel à Lausanne. De Blonay, où j’habite, au centre-ville, je n’ai pas mis plus de temps qu’en voiture. Je n’ai pas eu de problème pour me garer. Et, à l’issue de cette séance compliquée, j’ai eu le temps de retrouver mon calme sur le chemin du retour. Le bénéfice coût – en temps et en bien-être – est toujours favorable.

Luc Giroud
Directeur d’exploitation